A propos du prix
Depuis vingt-cinq ans, l’Association Nationale des Iconographes (ANI) organise les lectures de portfolios pendant la semaine professionnelle du festival Visa pour l’Image – Perpignan, et reçoit ainsi plus de 200 photographes de tous horizons pour les conseiller et les orienter.
À l’issue de chaque festival, l’ANI réunit un jury pour choisir trois photographes parmi ses « coups de cœur ». Pour la seizième année consécutive, le gagnant reçoit un prix ANI, doté de 5 000 euros par PixTrakk
Détails de la candidature
Date limite de candidature : Pas de candidature à soumettre
Inscription : gratuite
Récompense : 6000 euros
Les précédents lauréats
2024 - Gaëlle Girbes pour ” Ukraine, survivre au milieu des ruines"
”Ukraine, survivre au milieu des ruines" est un projet que Gaëlle Girbes entend poursuivre en se rendant dans les villes et les villages dévastés et témoigner de l’incroyable résilience d’une population fragile qui survit dans les champs ruines de ce qui est du plus grand conflit en Europe depuis la Deuxième Guerre Mondiale.
2023 - Paulo Manzo pour "Naples, la ville invisible"
La suite de son reportage sur Naples, dans lequel il souhaite rendre visible le côté sombre et dramatique de l’inégalité économique, des injustices sociales et de la ségrégation urbaine si répandues à Naples.
2022 - Laura Morton pour "Wild West Tech"
Le dernier chapitre de son projet sur les technologies automatisées et les changements structurels massifs qui en découlent dans la Silicon Valley.
2021 - Mary F. Calvert pour "Dying of Justice"
Un travail à long terme sur le taux alarmant de suicide parmi les victimes masculines de traumatisme sexuel au sein de l’armée aux États-Unis.
2020 - Jerome Gence pour "Teletravail : Allo, bureau, Bobo"
Avec ton projet Jérôme Gence explore le sujet particulièrement pertinent de la transformation des méthodes de travail, et pose la question suivante : “quelles tendances et quels comportements vont émerger du côté des entreprises et de leurs salariés ?”
2019 - Axelle De Russée pour "Dehors"
En France, les femmes représente 3,6% de la population carcérale. Un minorité invisible. Ostracisées, isolées, leur réintégration est un course d’obstacle. Axelle De Russée se propose de montrer leur vie « dehors ».
2018 - Jérôme Sessini pour "« La crise des opioïdes » aux Etats Unis
Une plaie qui tue plus que les meurtres ou les attaques terroristes.
2017 - Romain Laurendau pour "Dikas"
Les lieux secrets et clandestins en Algérie ou les jeunes peuvent expérimenter la liberté sous toutes ses forme, loin du regard de la société et de sa dangereuse stigmatisation.
2016 - Ferhat Bouda pour "Les Berbères"
Un travail de longue haleine en noir et blanc sur le peuple Berbère.
2015 - Alfonso Moral pour "Syria street"
Les conséquences du conflit Syrien sur la ville de Tripoli, où survivent deux communautés : Les Alawites supporters du président syrien Bashar al-Assad, et les Sunnites, séparés par la Syria Street. Des deux côtés de la ligne de front, de jeunes homes s’affrontent en un conflit récurrent devenu pour eux une routine sinistre.
2014 - Kosuke Okahara pour “Any Given Day”.
Travail de longue haleine sur la drogue en Colombie qui montre le cycle sans fin de la violence à Cali. Cali, centre de production de la cocaïne est classée parmi les 10 villes du monde avec le plus haut taux de criminalité.
2013 - Arnau Bach pour "Marseille"
Arnaud bach explore le quartier chaud de la ville, stigmatisé par la criminalité, celui des pêcheurs traditionnels qui a progressivement vu sa portion portuaire diminuer et dont les habitants ont été contraints de quitter les quartiers populaires du centre ville.
2012 - Maciek Nabrdalik pour "Migrations économiques"
Maciek a enquêté au Portugal où, suite à la crise économique, l’immigration de 40%. Il s’est concentré sur Anabela, une jeune artiste qui a décidé de tourner le dos à sa vie à Lisbonne pour commencer une nouvelle vie à Londres.
2010 - Lizzie Saadin pour "Terre promise, femme promise"
La traite des femmes et des adolescentes victimes du trafic d’êtres humains en Israël. Tous les ans de 3 000 à 5 000 femmes et jeunes filles sont victimes de ce trafic et emmenées en Israël pour travailler principalement dans le commerce du sexe.
2009 - Masie Crow pour "Perdue dans le cycle de la pauvreté"
Les effets émotionnels que la pauvreté peut avoir sur un individu, à travers les yeux d’une jeune femme, April, qui vit bien en-dessous du seuil de pauvreté dans le sud est de l’Ohio.
2008 - Jean Chung pour "Larmes au Congo"
Jean a suivi quelques unes des femmes, au Congo, qui ont subie des viols et violences sexuelles et montré les conséquences physiologiques, psychologiques et sociales des horreurs qu’elles ont subies.